Reprise d’exploitation

Reprise d’exploitation

Il faut distinguer deux cas de reprises d’exploitation: la reprise de l’exploitation familiale et la reprise d’une exploitation tierce (généralement voisine).

Le cas le plus compliqué est la reprise de l’exploitation familiale. La législation agricole est tellement désuète dans ce domaine que certaines règles sont proches de l’absurdité totale. Nous ne sommes plus dans le cadre d’une agriculture de subsistance avec des moyens de production relativement peu onéreux. L’exploitation agricole suisse est de plus en plus une entreprise à part entière avec des immeubles valant un ou plusieurs millions, avec du bétail et du chédail en nombre conséquent. Le dilemme entre le fait de ne pas prétériter les frères et sœurs et permettre au repreneur de vivre est souvent très tendu. A l’avenir, la transformation des exploitations agricoles les plus grosses en Sàrl avec 1/3 de propriété pour la famille non-exploitante (frères et sœurs) semble la seule réelle solution, qui permette au surplus de bénéficier de financement externe (des frères et sœurs). Toutefois cette solution ne s’est pas encore implantée dans nos campagnes.

La reprise d’une exploitation tierce est généralement plus aisée techniquement, mais le financement manque très souvent, spécialement si la reprise d’exploitation inclus l’acquisition de terrains et bâtiments. Un cautionnement (mis en place par XeXa Sàrl) est généralement la solution envisagée. Pour le vendeur un conseil fiscal s’impose.

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